L’association Human-Hist s’est rendu les 8 et 9 juin 2018 aux IIe Etats Généraux de l’Antiquité qui se sont déroulés à La Sorbonne à Paris et qui étaient organisés par le réseau d’association Antiquité Avenir.
Avec pour thème « Pourquoi transmettre l’Antiquité à l’heure de la mondialisation ? Sciences de l’Antiquité et Humanisme », ces états Généraux comprenaient 4 tables rondes. Animés par des personnalités issues du monde universitaire, de la recherche, de l’édition et de l’enseignement secondaire et venant de France, Allemagne, Italie, Suisse et Tunisie, ces débats furent l’occasion d’aborder de nombreux sujets.
Au fil des notes, succinctement …
Le rapport qu’entretiennent les citoyens à leur patrimoine tout autour de la méditerranée, à travers des témoignages variés de France, de Tunisie, d’Égypte ou encore de Gaza a bien montré, et surtout confirmé, que la médiation est nécessaire et même vitale si nous voulons préserver ce patrimoine commun. Partager et expliquer le patrimoine, l’histoire c’est mieux comprendre à la fois ceux-ci et ce que nous sommes. « Il faut se battre pour que le goût du patrimoine soit universel » disait Jean-Baptiste Humbert, et effectivement, notre patrimoine n’est pas une source renouvelable.
A l’heure où certains détruisent le patrimoine, où certains choisissent et orientent leur histoire, en occultant des pans entiers de civilisations, il est important de rappeler que nous sommes tous le fruit d’une histoire, longue et complexe et que nous n’avons pas choisi certes, comme l’on ne choisit pas sa famille, mais que l’on ne peut nier.
A l’instar des civilisations anciennes dont les cultures s’interpénétraient, il nous faut continuer de dialoguer et d’échanger avec d’autres cultures.
« L’avenir se prépare de loin » (titre du premier ouvrage publié par Antiquité Avenir), c’est peut-être là l’Humanisme de demain, l’Humanisme moderne, universel.
11 juin 2018